Perturbateurs endocriniens : ce que j’ai changé dans ma cuisine pour une meilleure santé de ma famille
La cuisine est souvent le cœur de la maison. En tout cas, il est le coeur de la mienne ! ^^
C’est là que l’on prépare les repas, que l’on partage, que l’on transmet… Mais c’est aussi un lieu où se cachent — sans que l’on s’en doute — de nombreuses sources de perturbateurs endocriniens. Ces substances invisibles, présentes dans nos ustensiles, nos contenants ou nos produits ménagers, peuvent avoir un impact réel sur notre équilibre hormonal et notre santé globale.
En tant que naturopathe, j’ai alors choisi de repenser ma cuisine petit à petit, pour la rendre plus saine, plus durable, plus esthétique aussi (oui le plastique c'est moche ) et plus respectueuse de ma santé, celle de ma famille et de la planète :
Qu’est-ce qu’un perturbateur endocrinien ?
Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques capables de dérégler le fonctionnement de notre système hormonal.
Ils imitent, bloquent ou modifient l’action de nos hormones naturelles. Le problème ? Même à faible dose, ils peuvent influencer :
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La fertilité et le cycle hormonal
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La croissance et le développement des enfants
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Le métabolisme et la prise de poids
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L’équilibre thyroïdien
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Le sommeil, l’humeur et la vitalité
On les retrouve dans certains plastiques (BPA, phtalates), les revêtements antiadhésifs, les cosmétiques, les pesticides, les conserves alimentaires, ou encore l’eau du robinet.
Pourquoi la cuisine est-elle un lieu à risque ?
La cuisine concentre de nombreux objets en contact direct avec la chaleur, les liquides ou les aliments gras — trois conditions qui favorisent la migration des substances chimiques dans les aliments.
C’est pourquoi il est essentiel d’y prêter attention : on y mange plusieurs fois par jour, souvent sans se douter de ce que contiennent nos ustensiles.
C’est dans cette pièce que j’ai commencé ma démarche de détox environnementale. Et voici concrètement ce que j’ai changé.
Mes changements concrets pour une cuisine sans perturbateurs endocriniens
1. Les ustensiles et poêles
J’ai remplacé mes poêles en téflon et mes ustensiles en plastique par des versions en inox. Vous pouvez aussi opter pour de la fonte naturelle ou céramique.
L’inox est stable, durable et ne libère aucune substance chimique, même à haute température.
Personnellement, j'ai choisi la marque Atma pour changer mes poêles et ma sauteuse. J'ai préféré avoir moins mais mieux car, soyons honnête, on utilise toujours les mêmes et avons nous réellement besoin de batterie de cuisine avec 5 casseroles ou 4 tailles de poêles différentes ? Moi j'ai fait le constat que non !
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2. Les contenants alimentaires
Exit les Tupperware en plastique ! J’utilise désormais les boîtes en verre de chez Ikea, des bocaux et bouteilles en verre pour conserver les repas, les restes, les soupes ou les préparations maison.
Le verre ne relargue rien, garde les saveurs, se nettoie facilement et est beaucoup plus esthétique et durable.
3. L’eau et les boissons chaudes
J’ai investi aussi dans une bouilloire en inox il y a plusieurs années, et j’utilise la fontaine à eau filtrante Berkey pour améliorer la qualité de l’eau que nous mettons ensuite dans une carafe en inox.
J’ai aussi remplacé les bouteilles plastiques par des gourdes inox pour toute la famille, que ce soit pour la gourde de la table de chevet, celle à emmener au sport ou au bureau — plus saine, plus écologique et plus économique.
4. La vaisselle du quotidien
Pour ma famille, j’ai choisi une vaisselle bébé en silicone alimentaire et des couverts en métal adaptés enfants, afin d’éviter les microplastiques qui se libèrent avec le temps.
Les planches à découper en titane ont aussi remplacé celles en bois ou en plastique. De plus, le bois et le plastique ne sont pas hygiéniques.
5. Les accessoires “invisibles” mais importants
Les pailles en métal, les bacs à glaçons en inox ou les charlottes alimentaires en silicone ou en tissu ont définitivement pris la place du plastique jetable.
Chaque petit détail compte !
Et côté entretien ?
J’ai aussi simplifié et assaini ma routine de ménage :
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Éponges lavables
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Vinaigre blanc, bicarbonate, savon noir et citron pour nettoyer sans produits chimiques
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Un peu d’huile essentielle de citron pour parfumer naturellement l’air
Résultat : une cuisine plus saine, plus minimaliste, et surtout libérée des toxines invisibles.
Les bienfaits que vous pourrez constater
Après plusieurs mois, ce que vous pouvez remarquer :
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Moins de maux de tête et de fatigue nerveuse
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Moins d’irritations cutanées (notamment sur les mains)
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Une meilleure digestion (moins d’acidité et de ballonnements)
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Et un sentiment général de légèreté et de clarté
Bien sûr, il n’y a pas de miracle du jour au lendemain. Mais ces petits gestes, accumulés, finissent par changer profondément notre relation à notre environnement et à notre corps.
Comment commencer chez soi ?
Pas besoin de tout jeter ni de se ruiner ! Ne change pas tout d’un coup, moi ça m'a pris des années — l’idée, est d’y aller progressivement, au rythme de ses moyens et de ses besoins.
Ça peut aussi être des idées à glisser sur la liste du Père Noël ou pour une autre occasion parce que avouons-le, on ne sait jamais quoi demander et on reçoit beaucoup souvent des choses inutiles ou qui nous encombrent. Consommons utile et durable !
Personnellement, l'année dernière j'avais demandé une poêle et une sauteuse en inox pour Noël. C'est un budget, un investissement même, je m'en sers au quotidien et je suis ravie de mon cadeau utile et durable.
Voici mes conseils de naturopathe pour avancer pas à pas :
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Remplacez d’abord ce qui chauffe ou entre directement en contact avec les aliments.
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Préférez des matériaux neutres et durables : inox, verre, bois, céramique, silicone alimentaire.
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Évitez de réchauffer ou conserver dans du plastique, même au micro-ondes.
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Optez pour des produits simples et bruts (alimentaires et ménagers).
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Et surtout, avancez progressivement, à votre rythme.
Vers une cuisine plus consciente
Repenser sa cuisine, c’est bien plus qu’un simple geste écologique : c’est une démarche de santé globale.
Nos hormones, notre digestion, notre énergie quotidienne — tout est lié.
Chaque petit changement que nous faisons dans notre environnement est une graine de mieux-être que nous plantons, pour nous et pour les générations à venir
Et toi, par quoi tu commences pour réduire ces fichus perturbateurs endocriniens ?
